Créée en 2002 par les acteurs de la végétalisation des toitures-terrasses végétalisées, marché alors émergent, l’Adivet s’est ouverte ensuite aux terrasses-jardins puis aux façades végétalisées. Aujourd’hui, elle agrandit son périmètre pour embrasser l’ensemble de la végétalisation de l’îlot bâti et des infrastructures, tout particulièrement en milieu urbain. Elle témoigne ainsi de son action, portée par ses membres, pour une réponse incontournable aux enjeux climatiques et au bien-être des urbains d’aujourd’hui et de demain.

Avec l’évolution climatique et l’érosion de la biodiversité, tout spécialement prégnantes en ville, la végétalisation devient incontournable pour, notamment, lutter contre les îlots de chaleur urbains, gérer les pics de pluviométrie et accueillir la biodiversité. Ces enjeux ont une conséquence directe sur la santé et le bien-être d’une part très importante de la population avec près de 80 % de citadins. Parallèlement, les villes étant très majoritairement minéralisées, il importe de mettre en œuvre des solutions opérationnelles et concrètes pour développer rapidement cette indispensable végétalisation.

C’est pourquoi l’Adivet a ouvert son champ, au-delà de son objet d’origine qu’est la végétalisation du bâti, aux infrastructures, car le verdissement de celles-ci répond aux mêmes enjeux, les acteurs sont souvent les mêmes et les services écosystémiques rendus sont similaires. Par infrastructures urbaines végétalisées, on entend par exemple les dalles parking, les pieds d’immeuble, les voies de tram, les abris-bus, etc.

Pour incarner l’évolution de son positionnement, l’Adivet change de signature qui devient : « Végétaliser l’îlot bâti et les infrastructures ». Elle se dote également d’un nouveau logo (ici dans sa version horizontale) :

 

Logo Horizontal

 

La spécificité de l’Adivet est de réunir l’ensemble des acteurs de la chaîne de valeur de la végétalisation du bâti et des infrastructures urbaines, du donneur d’ordre – collectivités, promoteurs, bailleurs sociaux, architectes, paysagistes-concepteurs, bureaux d’étude -, à l’installateur – entreprises d’étanchéité et du paysage -, en passant par les contrôleurs techniques, les organismes de recherche et formation, les organisations professionnelles connexes et les fournisseurs de solutions ou de composants.

Association interprofessionnelle du domaine, elle promeut la végétalisation de l’îlot bâti et des infrastructures urbaines en veillant aux bonnes pratiques et au respect des règles de l’art mais également en communiquant sur les bénéfices qu’apporte la végétalisation, auprès des pouvoirs publics, des donneurs d’ordre privés et publics et des parties prenantes de l’acte de construire. L’enjeu est de promouvoir un développement exemplaire de ces techniques et de fédérer les acteurs autour de principes de qualité, de fiabilité et de pérennité des réalisations afin de mettre en œuvre les composantes d’une ville durable.

Au plan international, l’Adivet est membre des deux organisations représentatives, l’EFB (Fédération européenne des associations œuvrant en faveur des infrastructures végétalisées) et du WGIN (World Green Infrastructure Network).

Frise New Positionnement

Les missions de l’Adivet

L’Adivet a pour missions :

  • Promouvoir la végétalisation du bâti via sa communication – publications, site internet, e-newsletter - ses interventions lors d’événements divers, son implication dans des programmes de formation et ses actions d’influence.
  • Participer à la création et à l’évolution du cadre technique professionnel : dans le domaine de la végétalisation des toitures-terrasses, l’Adivet est corédactrice des Règles professionnelles pour la conception et la réalisation des terrasses et toitures végétalisées. L’Adivet a publié les Recommandations techniques pour l’agriculture urbaine en toiture. Concernant les façades, elle a rédigé la première édition des Recommandations professionnelles pour le bardage rapporté végétalisé. Elle travaille sur des guides concernant les toitures biosolaires, au plan national et international. Enfin, en 2023, elle a publié le GreenRoofScore, référentiel pour évaluer les performances écosystémiques des toitures végétales qui sera prochainement disponible en version digitale.
  • Participer à l’amélioration des connaissances techniques : en soutenant ou en participant à des programmes de recherche, l’Adivet œuvre pour la progression de la connaissance des services écosystémiques rendus par la végétalisation de l’îlot bâti et des infrastructures. Elle suit également l’état des connaissances au plan international. Elle organise régulièrement des colloques – sur la biodiversité en 2021, sur la gestion de l’eau en 2023 et, en préparation pour 2025, sur la lutte contre l’îlot de chaleur urbain - et valorise les résultats de ces recherches dans diverses publications. Enfin, avec ses confrères internationaux, elle organise des voyages d’étude à l’étranger pour découvrir des pratiques et des réalisations dans d’autres contextes que la France.
  • Intervenir en tant qu’expert : l’Adivet répond aux sollicitations de ses divers publics – pouvoirs publics, donneurs d’ordre, étudiants, etc. – afin de leur apporter son expertise, ayant acquis sa légitimité au cours de plus de 20 ans de retours d’expérience.
  • Rendre compte de son marché : au travers de son Observatoire, l’Adivet, grâce à la représentativité de ses adhérents, dresse chaque année un état des lieux du marché.
  • Représenter la filière : elle est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, des instances professionnelles connexes, des réseaux et acteurs associatifs du développement durable.

L’Adivet compte actuellement plus de 80 structures adhérentes.